la source du lion Casablanca
A PROPOS DE LA SOURCE DU LION Espace de recherche, d’échange et de création La Source du lion est née en 1995 à Casablanca à l’initiative de l’artiste Hassan Darsi. Plus qu’une structure de production artistique, c’est un espace d’incubation et d’élaboration de projets qui favorise la recherche et l’exploration par les multiples formes de la création artistique contemporaine, un lieu de rencontres et de dialogue. Les projets qu’elle développe sont imaginés autour du concept de «Passerelle artistique», une situation d’échanges engageant l’art et les artistes dans des processus confrontés au contexte local - social, politique, économique, environnemental et culturel... En 2008, elle a ouvert à Casablanca l’Atelier de La Source du lion, un lieu de rencontres et de création qui favorise la production sous forme de résidences de pratique et de recherche permettant aux créateurs de différentes disciplines d’explorer le contexte local. Depuis 2017, elle a étendu ses activités au sein d’un village de la région de Benslimane, pour expérimenter à partir d’un contexte de nouvelles pratiques et formes de création. Un projet qui s’inscrit dans le champ artistique tout en proposant de possibles alternatives sociales, écologiques et économiques à un territoire. La Source du lion se veut un point de jonction entre l’art et la société. Elle développe depuis 25 ans une programmation orientée autour de la construction réciproque de liens avec les publics, les créateurs, les chercheurs, … à travers l’organisation de circonstances de rencontres, de découvertes et d’échanges. • RECHERCHE / CRÉATION / PRODUCTION • RÉSIDENCE D’ARTISTE • PRODUCTION / EXPOSITIONS • ÉDITION / PUBLICATIONS • PROGRAMMATION HORS-LES-MURS • DIFFUSION / INFORMATION • RENCONTRES / séminaires / WORKSHOP… Le concept de passerelle artistique Le concept de "passerelle artistique" est l’élément central autour duquel s’articulent nos activités et nos projets. La passerelle artistique est un moyen de créer des liens dont la finalité est d’établir un dialogue entre les acteurs et les publics. Plus généralement, cette procédure traduit notre volonté de construire une situation d’échange où l’art, envisagé comme un élément de l’équilibre social, peut être conçu et présenté de manière à réduire l’écart entre les pratiques et les attentes, les artistes et leurs contextes. Une démarche citoyenne tournée également vers la stimulation des publics, qui permet l’appréhension et la compréhension du domaine des arts plastiques tout en ouvrant sur des questions sociologiques de fond : le rapport à notre civilisation et aux événements importants qui la jalonnent, à une certaine éducation du regard et de la tolérance liée aux témoignages artistiques de notre époque. «... Il reste à révéler l’usage possible du champ qu’est l’art et de la relation qui se construit avec lui. En même temps il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas de finalité à une œuvre. Elle n’est pas destinée à quelque chose de particulier. L’œuvre d’art demeure le site d’une certaine « gratuité » [...] Et cette gratuité elle-même doit aussi être transmise. Il ne faut pas confondre les deux : il n’y a pas de finalité d’usage de l’œuvre, par contre, il y a un usage possible pour la société de la relation qui se construit entre un spectateur et une œuvre. Si on arrive à combiner les deux choses, on se trouve en situation de responsabilité, une responsabilité qui est à la fois individuelle et collective par rapport aux œuvres. » [Xavier Douroux, in "Sur l’art et les moyens de son expérience" , Entretien avec Christophe domino].
 atelier La source du lion 2016 - web : youness Atbane et florence renault-darsi