Marjolaine Levy

formes & significations de la thématique moderniste dans l’art contemporain

UNE HEURE / UNE ŒUVRE

Le mardi 21 avril 2015 à 18h30

Un spectre hante l’art de notre époque – le spectre du modernisme. Depuis environ une dizaine d’années, pour de nombreux artistes, le modernisme de la première moitié du XXe siècle s’est en effet imposé comme une référence insistante. Des expositions de groupe comme «Painting the Glass House : Artists revisit Modern Architecture» (2008, The Aldrich Contemporary Art Museum, Ridge eld, Connecticut), «Modernologies» (2009, MACBA, Barcelone), « Modernism as a ruin. An Archaeology of the Present» (2009, Fondation Generali, Vienne), ou encore «Les Lendemains d’hier» (2010, Musée d’art contemporain de Montréal), «Réhabilitation» (2010, Wiels Bruxelles) nous ont récemment montré que le modernisme, ses formes, son idéologie et son histoire étaient au cœur des préoccupations esthétiques contemporaines. Pour nombre d’artistes d’aujourd’hui, se servir du modernisme comme d’une source, d’une référence est donc devenu un véritable modus operandi. Quel sens donner à ce retour du tropisme moderniste dans la production artistique ? De Mies van der Rohe à Le Corbusier, de Walter Gropius à Oscar Niemeyer, du design iconique de Wilhelm Wagenfeld ou de Charles et Ray Eames, de quelle manière et pourquoi les artistes aujourd’hui trouvent en ces figures l’inspiration première ?

(Marjolaine Levy)

bio

Marjolaine Lévy est critique d’art et commissaire d’exposition. Elle enseigne l’histoire de l’art moderne et contemporain à l’École européenne supérieure d’art de Bretagne-Rennes. Auteur de nombreuses études consacrées à des artistes contemporains, parmi lesquels Simon Starling, Martin Boyce, Lucy Williams, Wade Guyton ou encore Jorge Pardo, elle prépare actuellement un doctorat d’histoire de l’art contemporain à Paris IV-La Sorbonne, consacré aux formes et aux significations du retour du modernisme des avant-gardes dans la création contemporaine.

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